Ils font partie de l’image de Paris mais sont-ils légitimes dans le patrimoine de l’humanité ? C’est en tous les cas ce dont rêvent les vendeurs de livres à ciel ouvert, installés le long des quais de la Seine. La très grande majorité de ces 210 professionnels encore en activité sur les 4 km de rives se sont mobilisés via l’association culturelle des bouquinistes de Paris pour défendre ce projet. La profession s’estime menacée par la recrudescence de vendeurs de souvenirs dans ces boites vertes emblématiques dont ce n’est pas la vocation initiale. Signe encourageant, le conseil de la ville de Paris vient de voter leur inscription au patrimoine immatériel national. Ce dossier pourrait en effet se révéler important pour l’image de la capitale dans la perspective des JO de Paris en 2024.
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