Un week-end… à La Foa – Actuel Nouvelle-Calédonie

Un week-end… à La Foa

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Entre lagon turquoise et chaînes de montagnes, La Foa est un parfait reflet de l’authenticité de la Nouvelle-Calédonie. A 111km de la capitale, la commune fait la promesse d’un week-end chaleureux, où l’ennui n’a pas sa place.
Par Lizzie Carboni

 

 

« La Foa, tout commence là ! » Le slogan de la commune n’aurait pu être plus emblématique. Après avoir fait à peine plus d’une heure de route depuis Nouméa, l’arrivée dans la région est magique. À quelques kilomètres avant l’entrée dans le village, sur votre gauche, les couleurs éblouissantes du lagon calédonien qu’on ne présentent plus et sur votre droite, une végétation luxuriante nichée au cœur des vallées et des collines. Bienvenue aux portes de la brousse calédonienne.

 

Vu du ciel

On commence tout de suite notre échappée belle par une activité populaire dans la région : le saut en parachute. Avec Nouméa et Bourail, c’est la seule autre commune du territoire où il est possible de se jeter dans le vide. On fait donc confiance aux moniteurs du CEPNC, le Centre École de Parachutisme de Nouvelle-Calédonie, agréé par la Fédération Française de Parachutisme. Du côté de Oua Tom, au sud du village, se trouve l’aérodrome, point de départ de votre montée d’adrénaline. Installé ici depuis plus de vingt ans, l’expérience, ça les connaît. 3000 mètres d’altitude, quarante secondes de chute libre et environ dix minutes de vol en parachute ouvert : voilà ce qui vous attend. Après un briefing d’une vingtaine de minutes, c’est le moment de s’équiper et de monter à bord d’un Cessna 206, un petit avion pouvant accueillir jusqu’à cinq parachutistes. Une fois là-haut, c’est le cœur bien accroché et les yeux grands ouverts qu’on s’élance en tandem dans le vide. Quelques secondes de souffle coupé, un battement de cœur loupé pour une sensation unique, où les mots sont difficiles à trouver. Pour les plus téméraires, le centre propose aussi des formations pour être complètement autonome en chute libre et sauter… seul.

 

Culture d’ici et d’ailleurs

Avoir les pieds sur terre, c’est bien aussi. Après notre épique montée d’adrénaline, il est temps de retrouver la sérénité de la terre ferme. La région est connue et reconnue pour ses nombreux gîtes et tables d’hôtes, le meilleur moyen selon nous, pour mêler plaisirs et découverte. La gentillesse et l’accueil des locaux y sont d’une grande qualité. Dans la vallée de Pocquereux, au cœur des exploitations agricoles de la région, se trouve un petit coin de verdure et de tranquillité qui répond au doux nom de « La Table du Banian ». Depuis bientôt trois ans, Annick Sadimoen propose aux plus gourmands de délicieux mets, préparés avec amour et saveur, avec de délicieux produits du terroir. Sa cuisine est à son image : métissée et profondément calédonienne. Elle se fera un plaisir de vous accueillir à sa table, le temps d’une dégustation locale. Pensez simplement à réserver à l’avance.

Côté logement, on a opté pour quelque chose d’un peu différent de d’habitude : une yourte. Sur le même terrain, se trouvent des logements pour le moins originaux, choisis par Gilbert et Nadine, les maîtres des lieux. Entièrement équipées dans la plus pure tradition mongole, avec leurs charpentes en bois et leurs toiles gigantesques, les yourtes sont installées en pleine nature, un véritable petit havre de paix qui vous fera voyager le temps d’une nuit ou plus. Pas de wifi ou de télévision, la technologie est volontairement exclue. Le logement est équipé d’une salle de bain privative, d’un deck privé avec vue sur la propriété, sans vis à vis, et d’un grand lit double. Parfait pour les voyageurs en quête d’insolite et de calme. Bonus : le petit déjeuner continental ou américain, servi sur la terrasse, préparé par la sœur de Gilbert, chef de La Table du Banian. Pas de doute, les propriétaires ont su allier l’exotisme de la Mongolie et l’authenticité de la Nouvelle-Calédonie.

 

Un concentré de Calédonie

Reposé et l’appétit rassasié, pourquoi ne pas réveiller un peu votre corps ? Pas de saut en parachute cette fois, mais plutôt une randonnée. En Nouvelle-Calédonie, c’est une des activités les plus populaires. Et dans ce coin de la côte ouest, on en fait beaucoup à cheval. A travers la chaîne ou sur la plage, à vous de choisir votre décor de rêve pour la balade. Si votre élément c’est plutôt l’eau, alors c’est vers la superbe plage de Ouano qu’il vous faudra vous diriger. L’endroit est parfait pour la pratique du kite-surf et le point de départ de « taxi boats » qui vous embarqueront pour l’un des nombreux ilots au large de la côte. Si vous êtes plus en recherche de traditions et de patrimoine, La Foa est aussi un haut lieu de la culture mélanésienne, avec ses nombreuses tribus alentours. A l’image de la tribu de Oui-Pouin et la tribu de Katricoin, de nombreuses options d’accueil vous sont proposés ; un ticket d’entrée pour en apprendre plus sur la culture.

 

 

 

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