Du 1er au 13 avril 2022 à l’Art Factory
5 rue Jean Jaurès, centre ville, Nouméa.
Du mardi au vendredi de 11h à 19h et le samedi de 9h à 17h
L’AAEÉA a été créée le 11 août 2020 à la suite de l’exposition collective « RI HNA THA LEN HNEÏ BUYU ** NOUS, LES ANCIENS ÉLÈVES DE L’ÉCOLE D’ART » (du mois d’août 2020 au mois de mars 2021 au Centre Culturel TJIBAOU).
Créée par Johann GRAS, Prescillia FAUA et Ingrid HERVOUET, anciens élèves de l’école d’art de la promotion 1998, cette association a pour but de promouvoir le travail artistique des anciens élèves ayant effectué des études au sein de l’école d’art de Nouméa entre 1990 et 2003.
Cette association a également pour objectif de venir en aide aux anciens élèves de l’école d’art pour leur permettre d’exposer individuellement ou collectivement.
Son objectif second est de promouvoir, de partager et de communiquer les techniques artistiques, plastiques et culturelles entre les anciens élèves, les anciens professeurs et intervenants de l’école d’art mais également avec un public amateur d’art.
L’exposition actuelle est composée de plusieurs artistes, anciens élèves de l’école d’art de toutes promotions confondues qui montrent leurs travaux dans un éclectisme déconcertant de techniques artistiques, de couleurs et de créativité…
Ces artistes présentent des travaux évoquant leurs univers bien distincts, afin de promouvoir la diversité de styles artistiques que pouvait accueillir l’ancienne école d’art de Nouméa.
Exposition en partenariat avec la Province Sud
★ Franck CHAN SAN / Kiki du Mont Mou ★
Né en 1978 en Nouvelle Calédonie, il est d’origine asiatique et polynésienne.
En 1997, il entre à l’école d’Art de Nouméa ou il effectue un cursus de 2 ans.
Ses résultats lui permettent d’obtenir une bourse du gouvernement australien et d’être accepté au College of fine Art de l’université des Nouvelles galles du Sud ou il suit une formation de 4 ans.
De retour sur le territoire en 2004, il se lance dans le domaine artistique.
Illustrateur et artiste figuratif, il donne une touche contemporaine aux œuvres et techniques académiques et classiques dont il s’inspire pour parler de l’actualité.
Membre de l’Association des anciens élèves de l’école d’art (AAEEA) depuis le 15/05/2021Elève de l’Ecole d’art de Nouméa à Ko WE Kara dans la promotion 1997 (de 1997 à 1998)★ Gracienne KOEA / Alès KA ★
Née en 1970 en Nouvelle-Calédonie d’origine Kanak
Dès son plus jeune âge, elle dessine sur papier, T-shirts ou parkas, pour ses camarades de classe ou les membres de sa famille : des célébrités, des stars de la chanson (Bob Marley, Michael Jackson, Madonna…), des héros de la lutte révolutionnaire (Che Guevara, Machoro, Ataï…) ou encore des personnages de Mangas des années 70-80 (Albator, Goldorak, Ulysse, Les Chevaliers du Zodiaque, Candy…).
En 1991, elle entre à l’Ecole d’Art de Nouméa, puis, part approfondir ses connaissances artistiques aux Beaux-Arts en France (Nancy, Limoges, Paris).
De retour au Pays en 1998, elle est embauchée au Centre culturel Tjibaou en tant que Régisseur d’expositions au sein du Département des Arts Plastiques et des Expositions. C’est ainsi qu’au contact de différents peintres et sculpteurs (calédoniens, océaniens et étrangers) elle décide d’entrer dans la mouvance artistique calédonienne.
Elle pratique le dessin, la peinture ou la sculpture. Dans un style artistique parfois figuratif, parfois abstrait, inspiré particulièrement des cultures Kanak et océaniennes, ses œuvres oscillent entre le monde des Esprits et la réalité.
Aujourd’hui, Opératrice en Publication Assistée par Ordinateur (PAO) au journal officiel du Pays, elle réalise des œuvres, à exposer ou à offrir dans son entourage.
Son rêve, comme tout artiste, pouvoir un jour avoir un atelier et vivre pleinement de son travail artistique.
Membre de l’Association des anciens élèves de l’école d’art (AAEEA) depuis le 15/05/2021Elève de l’Ecole d’art de Nouméa à Ko WE Kara dans la promotion 1991 (de 1991 à 1993)★ Ingrid HERVOUËT / ID ★
Artiste plasticienne depuis 1998, Ingrid est née en 1974 en Nouvelle-Calédonie, elle est d’origine bretonne, japonaise, indonésienne …
Les techniques qu’elle emploie sont le collage de divers matériaux naturels ou recyclables pour travailler la matière sur les toiles et les recouvrir d’acrylique pour préparer des fonds puis elle laisse son imagination et sa création faire leur travail.
Elle travaille les couleurs primaires directement sur la toile ou elle fait des mélanges avec des matières colorantes métalliques, irisées ou des paillettes pour sublimer les couleurs.
Elle aime utiliser les ombres et lumières en aplat ou en lissage pour dégager des surfaces rondes, ovales mouvantes et le frottage ou le grattage des surfaces pour créer de la matière et la travailler avec de la peinture
Membre de l’Association des anciens élèves de l’école d’art (AAEEA) depuis le 11/08/2020Elève de l’Ecole d’art de Nouméa à Ko WE Kara dans la promotion 1998 (de 1998 à 2000)★ Stéphanie WAMYTAN ★
Née en 1980 en Nouvelle-Calédonie, d’origine kanak, elle vit et travaille en Nouvelle-Calédonie. Artiste-plasticien-graveur.
En 1999, elle entre sur concours à l’école d’Art de Nouméa où elle effectue un cursus de 3 ans, ce qui lui permet d’obtenir un CEIAP (certificat d’étude initiale d’art plastique).
En 2002, elle présente le concours d’entrée à l’Ecole National Supérieur d’Art de NANCY (ENSA) où elle est reçue en 1ère année. L’occasion pour elle de continuer ses études hors du territoire.
En juin 2005, elle termine un cursus de trois années d’étude à l’ENSA. A la suite de cette formation, elle obtient un diplôme national d’art plastique, l’équivalent d’une licence en Art.
De retour sur le territoire, elle vit et travaille à Nouméa. Sa production pour l’heure s’axe le plus souvent sur une recherche identitaire, une approche intermédiaire qui s’articule et mène son travail sur le détournement que cela soit d’objet ou d’image.
Cette jeune femme traite aussi de sujets qui peuvent choquer ou fâcher à l’heure actuelle dans la société occidentale ou autochtone tel que la pollution visuelle ou morale au travers d’installation.
Suite à cette formation, elle a notamment acquit une certaine facilité à l’apprentissage des techniques d’impression collagraphie, eau forte, taille douce, linogravure. La gravure est devenue pour l’heure l’une de ces prédilections qu’elle expose et affirme en couleur, noir et blanc, positif ou négatif, panel expérimental de recherche de nouveau support juxtaposition de forme et de matière.
Un projet en cour de réalisation, l’ouverture d’un atelier de gravure sur le territoire ainsi promouvoir ces techniques alors encore peu utilisées et mettre son savoir faire à disposition des autres, artistes confirmés ou amateurs.
2006, « Excès de convoitise », l’exposition traite du tabou de la sexualité qui à l’heure actuelle dans notre société choque le public, question et point de vue d’une jeune métisse. Cette exhibition de gravure et bambous gravés se voulait un clin d’œil à l’œuvre de Gustave Courbet intitulée « l’origine du monde ». Parler, montrer l’interdit sans censure aujourd’hui pseudo possible, ces illustrations sont d’une grande objectivité, explicites et quelques peu abstraites selon le point de vue d’où l’on se place. Le détournement du support traditionnel qui est le bambou au profil d’illustration de couple stylisée et épurée démontre l’originalité de l’œuvre, écriture d’une autre histoire un autre temps plus contemporains avec ces préoccupations de censure et l’expérimentation d’autres supports.
Avant tout les expositions proposées sont plus un champ expérimental, vision différente des choses par simple détournement ou échange de procéder pour servir au mieux la créativité.
Membre de l’Association des anciens élèves de l’école d’art (AAEEA) depuis le 05 février 2022.★ Johann GRAS / JoRy artiste ★
Né EN 1979 en Nouvelle Calédonie d’origine indonésienne, cambodgienne, européenne et espagnole
Inspiré par ses héros préférés des séries et des mangas qui passaient à la TV dans les années 80 et 90, il s’inspire également de motifs océaniens genre TAPA, Tatouages Polynésiens ou bambous gravés pour ses compositions.
Il aime leurs significations souvent spirituelle, symbolique, identitaire et leur côté historique comme les motifs des bambous gravés qui racontent une scène de la vie quotidienne. Il trouve également leurs formes et leurs traits très esthétique.
Dans ses travaux, il expérimente, il mélange et il fait des combinaisons de plusieurs styles de motifs afin de créer des motifs multiculturels, soulignant le beau métissage dans notre pays qui est un mélange de toutes ses cultures.
Membre de l’Association des anciens élèves de l’école d’art (AAEEA) depuis le 11/08/2020Elève de l’Ecole d’art de Nouméa à Ko WE Kara dans la promotion 1998 (de 1998 à 2000)★ PRESCILLIA FAUA / d.sealia ★
Née en 1981, originaire du Vanuatu, son travail caméléon retranscrit un instant, une pensée, une émotion, un rêve… Lors de la conception le » work plan » n’est jamais respecté car les émotions vives prennent le dessus entraînant forcément des modifications, des transformations.
Ce perpétuel changement même après l’exposition ne connaît d’aboutissement que lorsque la toile s’efface pour laisser la place à une nouvelle émotion, un nouveau rêve…
Travaillant essentiellement à l’acrylique, c’est à l’aide de matériaux tel que le charbon, le papier et la colle qu’elle souligne le relief de ses toiles.
L’omniprésence de la musique pendant le temps de travail permet de dissocier sa bulle créative et le du reste du monde, elle a le pouvoir de décupler ses sens et lui permet de se tourner momentanément vers l’intérieur d’elle-même.
Une combinaison aléatoire et éphémère, le regard d’un instant jamais figé…
Membre de l’Association des anciens élèves de l’école d’art (AAEEA) depuis le 11/08/2020Elève de l’Ecole d’art de Nouméa à Ko WE Kara dans la promotion 1998 (de 1998 à 2000)
